68 % des données restent inexploitées

Un rapport de Seagate de 2020 souligne que 68 % des données à disposition des entreprises restent inexploitées.

Qu’elles soient éparpillées dans plusieurs logiciels, stockées dans des factures numérisées et archivées, voire présentes dans des tableurs Excel, les données occupent un espace croissant au sein des entreprises. Leur exploitation, en revanche, tarde parfois à se faire.

Un peu comme si vous aviez des pépites d’or dans votre rivière mais que vous ne preniez pas le temps de vous baisser pour les recueillir…

Or, elles constituent un patrimoine de grande valeur pour les organisations et mieux vaut ne pas rater le train en marche, au risque de se faire distancier rapidement…

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3 raisons de s’intéresser (rapidement) à la data

1.     Mieux vaut prendre le train en marche que ne pas y monter du tout !

Les entreprises ayant entamé leur transformation en organisation « data-driven » ont intégré dans leur stratégie l’apport de données comme levier de performance à tous les niveaux. L’exploitation de ce levier peut ainsi faire la différence dans un secteur fortement concurrentiel.

LinkedIn, par exemple, a su utiliser de manière très pointue les données de ses utilisateurs et inventer de nouveaux usages en fonction de leur profil : formations personnalisées, outils de prospection commerciale, etc. Cette différenciation lui a notamment permis de prendre le large face à la concurrence.

En 2016, Microsoft a acheté LinkedIn 26 milliards de dollars pour 400 millions d’’utilisateurs, soit 65 dollars l’utilisateur… Qui entend encore parler de Viadeo, qui n’a pas su prendre le virage de l’exploitation des données de ses utilisateurs ?

2.     Assurer la souveraineté de nos entreprises sur leurs données

Certains logiciels proposent un service, mais verrouillent techniquement l’accès aux données qu’elles hébergent. Il est donc parfois difficile de croiser ces données avec d’autres données de l’organisation ou même avec d’autres données disponibles en accès libre (open data). Cette absence d’accès à ses données est tout aussi problématique que la souveraineté nationale ou européenne.

Qu’elles soient hébergées à l’extérieur (Saas) ou en interne (on premise), il est indispensable aujourd’hui de choisir des solutions logicielles qui permettent de consulter ses données librement. En parallèle, nous conseillons quotidiennement nos clients dans la mise en place d’entrepôts de données maitrisés et « indépendants » qui viendront collecter et centraliser l’ensemble de leurs data, pour une utilisation optimisée et croisée.

S’engager sur la voie du « data-driven », c’est donc assurer une reprise en main sur ses données et une exploitation en autonomie de cette richesse.

3.     Acquérir une « culture data »

La transformation numérique dans son ensemble – et l’émergence des data en particulier – représentent un bouleversement important au sein de certaines entreprises. L’enjeu est fort : créer les conditions pour favoriser l’acceptation et l’utilisation des data par l’ensemble des forces vives des organisations, conditions nécessaires pour mettre en place les services data qui leur permettront de maintenir un avantage concurrentiel

Cette « acculturation » data s’appuie sur de multiples leviers, plus ou moins faciles à actionner : organiser l’accès à l’information et à la formation des collaborateurs, créer un réseau « d’ambassadeurs » internes, etc.

Quels que soient les leviers choisis, ils prennent du temps à être déployés, d’où l’intérêt de les prévoir et de les planifier suffisamment en amont de toute réflexion sur des projets Data. 

En somme, la Data, sujet qui ne concernait auparavant que les entreprises du monde numérique, concerne désormais tous les secteurs économiques. Ne pas se pencher sur la question pour entamer une démarche data-driven est donc purement et simplement une erreur.

Dans un futur très proche, il y aura d’un côté les entreprises qui exploitent les data… et les autres.

Un dernier chiffre pour vous éclairer : selon l’agence Kiss The Bride, les entreprises ayant adopté la data comme processus de décision enregistrent un niveau de productivité 6% plus élevé que les autres entreprises.